Qui sommes nous si nous ne sommes pas le corps ? Nous nous identifions tellement à ce corps que nous n'imaginons pas exister sans lui. Chaque jour, à chaque instant, 24h/24, nous nous préoccupons du corps. Parfois nous l'aimons, parfois nous ne le supportons pas, mais il n'y a pas un instant où le corps n'est pas une préoccupation.
Le corps est avant tout une "machine", une usine électrique et chimique, merveilleuse, parfaite lorsqu'elle fonctionne bien mais qui peut être terriblement douloureuse lorqu'elle se met à dysfonctionner. Quoi qu'il en soit, le corps est notre sujet majeur : nous devons le nourrir, l'hydrater, le faire dormir, le laver, il a besoin de se reposer pour se réparer et nous mettons quasiment toute notre énergie à le faire survivre le plus longtemps possible avec la crainte non-avouée de le quitter un jour et de mourir avec lui. Cette peur de mourir, qui est la peur subconsciente la plus profonde est ce qui crée en nous ce manque de sécurité constant et le besoin d'approbation, d'amour, pour se sentir en sécurité. Voici ce qu'en dit Lester Levenson :
"Le désir de survivre en tant que corps est ce qui rend notre comportement actuel aberrant. Tout le monde veut l'approbation (l'amour), lutte dur pour l'avoir, fait beaucoup d'efforts toute sa vie durant pour en avoir.
En tant que bébé, en tant qu'enfant, jusqu'à l'âge adulte, nous avons cru que, si nous n'avions pas l'approbation de nos parents, ils ne prendraient pas soin de nous, et par conséquent, que nous allions mourir ! Alors, nous avons développé des schémas pervertis, basés sur un comportement aberrant en supprimant nos propres désirs et envies, afin d'avoir l'approbation de nos parents, qui signifiaient la survie. Ces schémas sont profondément subconscients parce qu'ils se forment dans les premières années de notre vie." Clés vers le bonheur infini.
Alors, que faire ? Dans notre réalité, nous vivons bel et bien dans un corps mais tout en nous occupant de ses besoins primaires, nous pouvons décider d'aller à la rencontre de qui et de ce que nous sommes en dehors du corps. D'où vient ce besoin d'approbation dont parle Lester ? D'où vient cette peur de ne pas survivre en temps que corps ? Eh bien, si vous prenez le temps d'arrêter les pensées d'aller à l'intérieur de vous et de vous poser la question, vous commencerez à ressentir comme une douceur, une vibration, une paix, une chaleur, à peine perceptible au début, mais plus vous allez lui rendre visite, plus elle devient présente et curieusement, plus vous ressentez d'amour et de sécurité à l'intérieur de vous, plus vous la ressentez à l'extérieur de vous, dans votre corps, dans vos relations avec les autres et dans le monde. Alors, vous n'avez plus besoin d'aller chercher l'amour et la sécurité à l'extérieur de vous, et de remettre votre pouvoir aux autres chaque fois que vous le faites.
Ste Thérèse d'Avilla parlait de l'espace coeur-poumon comme de notre cathédrale intérieure. Je trouve cela magnifique parce que les cathédrales étaient construites pour faire rentrer la lumière. Allez dans votre cathédrale intérieure, goûtez le bonheur de sa paix, de sa lumière, de sa sérénité et vous avez juste à demander : "Que suis-je ?". Vous n'aurez peut-être pas la réponse en mots mais en ressentis, en impressions, en couleurs, en images, laissez-vous guider et suivez le chemin jusqu'à votre bonheur infini !
Avec Amour
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