Nous avons souvent une image négative de l'envie ; ce n'est pas bien d'être envieux, l'envie est un des sept péchés capitaux... Je vous propose une perspective différente de l'envie.
Dans les trois derniers articles, nous avons vu comment l'apathie, le chagrin et la peur nous maintiennent limités, prisonniers dans une conscience d'esclavage où il faut avoir pour être en sécurité et qui nous fait remettre notre pouvoir aux autres. Quand je suis apathique, je n'ai plus d'espoir, je renonce ; quand je suis en chagrin, je vis dans le passé, la culpabilité et le désespoir, je suis toujours en survie ; quand je suis en peur, je crains tellement d'avoir mal que je n'ose pas avancer, de faire ce qui pourrait me sortir de cette conscience de limitations, de survie et de fatalité qui concerne la grande majorité de l'humanité (Lester Levenson parlait de 90% en 1984).
Alors, lorsque nous sortons de la peur, et que nous arrivons en envie, c'est plutôt une bonne nouvelle ! Ce n'est plus "moi ou les autres" ou "moi contre les autres" mais "moi avec les autres". L'envie est là pour nous propulser dans la conscience de faire, de faire dans ce monde ; envie de mieux, envie de vivre, envie de rencontrer de nouvelles personnes, envie de m'élever, envie d'être reconnu(e), envie d'être aimé(e) pour qui je suis comme je suis, envie d'aider, envie de rêver, envie d'agir !
Sur le chemin de l'évolution, l'envie est plutôt positive que ce soit au niveau individuel ou au niveau collectif. Alors, pourquoi l'envie a-t-elle si mauvaise presse ?
Eh bien, si l'envie est comme une porte qui s'ouvre sur un monde merveilleux, il est important de ne pas rester sur le seuil à regarder les autres faire et être heureux, il faut franchir cette porte. Si on ne la franchit pas, on reste émerveillé, puis frustré, puis jaloux, aigri avec tous ces sentiments négatifs que l'on associe généralement à l'envie.
Que faut-il pour franchir la porte et intégrer "j'ai le pouvoir sur ma vie" ? Eh bien, là encore, il faut reconnaître l'étape à laquelle nous sommes, accepter ce sentiment d'envie, nous en féliciter et nous en servir plutôt que le laisser nous desservir. Nous pouvons nous servir de l'envie positivement et avancer dans la promesse de la conscience de faire !
Comment se libérer de l'envie tout en gardant le bénéfice de son énergie ? Il suffit de déblayer les besoins primaires de survie qui l'ont motivée : les besoins d'amour, les besoins de sécurité et les besoins de contrôle. Si je sais que j'ai l'amour infini, que j'ai la sécurité et que j'ai la maîtrise, et que c'est à l'intérieur de moi, disponible tout le temps, alors, je peux entrer dans ce monde merveilleux et avancer sereinement dans ma vie.
Avec amour
Pour en savoir plus sur le déblayage, visitez notre page : Le Pouvoir en Soi
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